26 Mars 2020
François Cheng dans son livre « Vide et Plein »
cite le peintre
T’ANG I-FEN (dynastie Ming 1368...) :
La montagne, lorsqu’elle est trop « pleine », il faut la rendre vide avec brume et fumée, lorsqu’elle est trop « vide », la rendre « pleine » en y ajoutant pavillons et terrasse… Par-delà les montagnes, encore d’autres montagnes ; apparemment séparées, elles sont pourtant reliées . Par-delà les arbres, toujours d’autres arbres ; bien que paraissant tissés , ils sont sans liens… Quand apparaît enfin la scène totale, la vérité de celle-ci ne tient pas à l’abondance de traits de pinceau. Là où se concentre le regard del’esprit, point n’est nécessaire image entière.